L’art de dire non sans culpabilité (ou presque!)

Lorsqu’on souhaite ralentir et revoir les obligations qui occupent nos semaines, il faut éventuellement se résoudre à devoir dire non. Parce que c’est souvent en acceptant toutes les propositions qu’on se retrouve fatiguée physiquement et émotionnellement. Qui n’a pas déjà souhaité avoir plus d’heures dans sa journée afin de pouvoir accomplir plus de choses? Cocher plus de cases sur la liste interminable des tâches à faire? Malheureusement, il faut se résoudre à accepter les 24 heures qui nous sont accordées, et choisir soigneusement ce qu’on en fait. 

Le premier « non »

Chose certaine, le premier « non » est le plus difficile à prononcer. Quand on a toujours dit oui à tout, refuser une invitation n’est pas très naturel. Est-ce qu’on va manquer quelque chose? Le regretter? Ne plus jamais recevoir d’invitation? Allons-nous blesser la personne qui nous invite? Alors on accepte par automatisme, sans trop y réfléchir. Même si ça ne correspond pas réellement à nos besoins du moment. 

D’un point de vue professionnel, c’est un peu la même chose. Il est toujours plus simple d’accepter un contrat ou une tâche additionnelle que de refuser. On évite la confrontation et on se dit que ce sera vite fait. On ne veut pas décevoir ou mettre la personne mal à l’aise. Maudite culpabilité!

Et hop, l’horaire se remplit à vue d’œil… 

Surcharger notre quotidien est tellement plus facile à faire que de l’alléger! Pour ma part, j’ai été forcée d’admettre que je ne pourrais pas être de tous les événements, de tous les contrats, de toutes les invitations. Pour notre santé mentale et notre équilibre familial, j’ai dû apprendre à dire non. Il est puissant, le premier non. Mais il est aussi tellement libérateur! 

Apprendre à se respecter et s’affirmer

J’ai appris que dire non à ce qui ne me rend pas heureuse… me rend heureuse! C’est une libération, un respect de soi absolument essentiel. C’est aussi une forme de respect pour la personne à qui on dit non. Aimerais-tu qu’on accepte ton invitation seulement par peur de te décevoir? Par habitude? Je ne pense pas. 

De plus, le manque d’intégrité envers nos besoins et nos désirs entraîne inévitablement des conséquences : frustrations, irritabilité, fatigue, diminution de l’estime de soi, augmentation de la charge mentale… Être en connexion avec nos besoins présents et futurs permet de limiter ces sensations désagréables et de mettre toute notre énergie sur les moments passés à faire ce qui nous plaît réellement!

3 astuces pour dire non sans culpabilité

1- Proposer une alternative

« Je ne serai pas disponible pour ce mandat, mais je peux vous référer une personne de confiance! »

2- Être honnête

« Je n’ai rien de prévu ce week-end, mais j’ai décidé d’en profiter pour prendre soin de moi et me reposer. Merci quand même pour la belle invitation! »

3- Se concentrer sur soi

Tu n’as pas le contrôle sur la réaction des autres. La seule chose dont tu es responsable, c’est ton bien-être! 

Lorsque j’ai commencé à dire « non », j’ai eu beaucoup plus de temps pour apprécier toutes les fois où j’ai dit « oui ». Lorsque j’accepte un nouveau contrat ou une invitation, c’est parce que l’envie de travailler sur ce projet ou d’être de la partie est réellement présente. La qualité de ces moments est tellement plus grande, puisque j’ai l’énergie et la volonté réelle d’en apprécier chaque instant!

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Marie-Claude Doyon

Marie-Claude Doyon

Rédactrice, traductrice et linguiste de formation, j’ai officiellement lancé ma première entreprise en 2018. C’est l’amour des mots qui m’a poussée à créer Rédac-Plus. Mais à force d’écrire pour les autres, j’ai aussi eu envie d’expérimenter ma créativité différemment. Inspirée par le féminin sacré et le désir de vivre dans l’ici et maintenant, je me suis formée à l’enseignement du yoga et de la méditation. Maman de deux p’tits loups et sorcière à mes heures, je poursuis mon chemin vers le slowpreneuriat une journée à la fois.

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