Si l’anxiété chez les enfants est un sujet que j’ai déjà abordé sur ce blogue par le passé, la rentrée scolaire que nous venons de vivre m’a quelque peu forcée à revisiter ce chapitre avec mon bébé. Et par bébé, je veux dire mon enfant de 5 ans qui vient tout juste de commencer l’école… Pas facile pour lui, ni pour mon cœur de maman poule.
Quand la rentrée est synonyme d’anxiété
Avec la chaleur de l’été et les mois de congé avec mes garçons, j’ai un peu oublié que l’anxiété fait partie d’eux par moments. La semaine dernière, c’était le retour en classe. Mon grand garçon était prêt, heureux de retrouver ses amis. Je sentais sa fébrilité, mais je sentais aussi et surtout sa belle confiance en lui. C’était beau, pas compliqué, serein.
Pour mon plus petit garçon, le petit dernier de notre famille, l’entrée à la maternelle était une étape colossale dans sa courte existence. Je savais donc que ce serait un peu plus complexe que pour mon grand, disons-le comme ça. Malgré nos mots quotidiens d’encouragement, l’assurance de son grand frère et les visites dans sa future école, il n’avait pas du tout hâte d’affronter cette première journée.
Pourtant, malgré ses réticences, la journée s’est relativement bien déroulée. Quelques larmes au moment de se dire au revoir, et un beau sourire lorsque je suis retournée le chercher en après-midi. Je pensais naïvement que ce serait tout, que le plus dur était passé.
Malheureusement, non!
Le deuxième jour, il n’avait pas trop envie d’y retourner. À force d’encouragements et de câlins, nous l’avons laissé à la porte de l’école avec son éducateur et nous l’avons vu descendre l’escalier pour rejoindre son crochet et sa classe.
Environ 20 minutes après mon retour à la maison, j’ai reçu un texto d’une maman que je connais. Elle avait trouvé mon enfant seul près du stationnement, en pleurs. Il ne trouvait plus la cour d’école et ne savait pas où aller. Dans le brouhaha des premiers jours, personne ne l’avait vu ressortir de l’école. Heureusement qu’elle l’a reconnu et qu’elle a su le consoler, puis trouver son grand frère pour l’accompagner jusqu’à la cour. Ouf!
Je t’épargne les nombreuses émotions qui se sont bousculées ce soir-là dans notre maisonnée. Le soir venu, nous avons dû avoir une longue conversation pour le rassurer : il ne voulait évidemment plus y retourner. Et honnêtement, je peux le comprendre! Pour un petit coco de 5 ans, c’est un événement assez traumatisant merci. Il a donc fallu déprogrammer et désamorcer la situation. Quel outil nous a été le plus utile?
La méditation.
Méditation pour enfants à la rescousse
Chez nous, la méditation avant le dodo est un must. On en profite pour se retrouver, discuter de notre journée et faire disparaître les petites tensions accumulées. Calmer les angoisses de mon garçon a été relativement difficile. Pourtant, il a su retrouver une certaine confiance justement grâce à la méditation.
C’est pendant ce moment que son grand frère a proposé des solutions pour l’aider à mieux connaître l’école. Ensemble, ils ont décidé du plan de match pour l’arrivée du lendemain matin. À force d’apaiser les craintes, j’ai senti son petit corps se détendre. Il serait prêt pour le lendemain.
Il est parti avec le sourire, et est revenu avec le sourire. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas : il y a de bonnes journées, et de moins bonnes. Et c’est correct! Il sait que nous aurons un moment de calme pour en discuter. Il sait que ce safe-space l’attend patiemment, dans sa chambre, chaque soir.
Je dois dire que la méditation nous sauve bien des maux de tête en ce moment. Cela nous permet non seulement de passer un temps plein de douceur ensemble, mais aussi d’aider à calmer l’anxiété de mes tout-petits grâce à des séances adaptées pour les enfants et leur réalité. Leur stress n’est pas moins important que le nôtre. Apprendre à gérer sainement ces tracas du quotidien est aussi un puissant outil pour plus tard.
Si tu veux initier tes enfants aux bienfaits de la méditation, Martine et moi avons conçu un programme de 7 méditations pour enfants : c’est par ici pour y accéder! Je te souhaite de magnifiques moments.