Pourquoi, en yoga, dit-on que le psoas est le muscle de l’âme ?

Le psoas est un muscle profond situé dans la région abdominale, qui relie la colonne vertébrale aux os de la hanche. Ce muscle est souvent négligé, mais il joue un rôle crucial dans la posture, la mobilité et la stabilité du corps.

En yoga, le psoas est souvent considéré comme le « muscle de l’âme » en raison de son lien étroit avec notre état émotionnel et psychologique. En effet, le psoas est souvent appelé le « muscle de la fuite ou de l’attaque », car il est responsable de la réaction de notre corps en cas de danger ou de stress.

Lorsque nous sommes confrontées à une situation stressante ou dangereuse, notre corps libère des hormones qui déclenchent une réponse de « fuite ou attaque ». Cette réponse entraîne une contraction du psoas, qui nous aide à nous protéger en nous préparant à fuir ou à combattre.

Cependant, si nous sommes constamment stressées ou anxieuses, le psoas peut rester contracté en permanence, ce qui peut occasionner des douleurs et des tensions chroniques dans cette région. Cela peut également affecter notre état émotionnel et psychologique en nous faisant sentir tendues, anxieuses et déconnectées de nous-mêmes.

Pour cette raison, en yoga, il est souvent recommandé de pratiquer des postures qui permettent de relâcher et d’étirer le psoas, telles que la posture du pigeon, la posture de la déesse, la posture de l’enfant et la posture du chat. Ces postures peuvent aider à relâcher les tensions dans le psoas, à améliorer la posture et la respiration, et à favoriser un état d’esprit plus calme et équilibré.

En résumé, le psoas est considéré comme le « muscle de l’âme » en yoga en raison de son lien étroit avec notre état émotionnel et psychologique. En pratiquant régulièrement des postures qui permettent de relâcher et d’étirer le psoas, nous pouvons améliorer notre posture, notre respiration et notre état d’esprit général. Cela peut être particulièrement bénéfique lorsque l’on cherche à maintenir une bonne santé physique et émotionnelle.

Martine De Grandpré

Martine De Grandpré

Ma soif d’apprendre s’est manifestée par de longues études : baccalauréat en enseignement du français au secondaire, maîtrise sur le transfert des apprentissages, doctorat en communication orale chez les enfants et postdoctorat en gestion des émotions. Mes plus grands apprentissages ont toutefois été réalisés grâce à mes deux enfants et à mon conjoint. Ils m’ont fait prendre conscience que j’avais besoin de ralentir pour être ce à quoi j’aspirais. Le chemin vers le yoga et la méditation s’est alors ouvert devant moi.

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