Je tomberai en vacances d’ici environ deux semaines. Pour y arriver, j’ai préparé d’avance une tonne de contenu. J’ai consulté mes clients pour m’assurer qu’ils puissent se passer de mes services durant ces deux petites semaines. J’ai rédigé et rédigé encore pour prendre de l’avance. Tout est prêt! Sauf moi, je suppose… Comment prendre des vacances lorsqu’on a du mal à s’arrêter?
Mettre son cerveau à off
S’il y a bien une chose qui ne prend jamais de vacances, c’est mon cerveau. Malgré ma pratique quotidienne de yoga, j’arrive difficilement à contenir toutes les idées qui se pointent constamment sans avertir. On dirait que plus je ralentis le rythme, plus les idées sont nombreuses. Elles se compétitionnent les unes avec les autres, créant un tourbillon de choses que je souhaite accomplir durant ces deux semaines d’arrêt « forcé ».
Je regarde l’offre de formations (j’adoooore les formations!). Je pense à l’article que j’avais envie d’écrire il y a un an. Aux livres que je veux absolument lire. Aux sorties qu’on pourrait faire en famille aux quatre coins du Québec. Mais comme chaque année, je comprends qu’on ne pourra pas tout faire en deux semaines. Et c’est bien correct ainsi.
Rediriger l’énergie vers nos besoins, plutôt que nos objectifs
Lorsque tout s’entremêle, j’essaie de me rappeler la chose la plus importante : ce dont ma famille et moi avons réellement besoin. Au lieu de définir mes vacances en termes d’objectifs à cocher sur ma liste, je prends un moment pour me recentrer et me poser les bonnes questions.
Quel est notre niveau d’énergie en ce moment?
De quoi mes enfants ont besoin?
De quoi ai-je besoin personnellement?
Et mon couple?
Est-ce que notre choix d’activités est adapté? Réaliste?
Je retourne sur mon tapis et j’oublie mes objectifs (et mes idées de grandeur). Je laisse tomber les listes de choses à faire. Je reviens dans l’ici et maintenant. Pas facile pour l’hyperperformante que je suis!
J’ai toujours eu du mal à m’arrêter. Même si j’adore prendre des vacances, j’ai toujours eu l’habitude de les voir comme un moment idéal pour faire ce dont on n’a jamais le temps de faire habituellement.
Le slowpreneuriat
Mes deux congés de maternité ont été l’occasion de finir un certificat à l’université. Lorsque j’avais un emploi permanent à temps plein, les vacances étaient pour moi le moment de rattraper le temps perdu dans mon entreprise (que je gérais les soirs et week-ends).
Aujourd’hui, quand je prends le temps de bien peser les pour et les contre, je réalise que mon plus grand besoin est de me poser. De prendre le temps. Être plutôt que faire. Même si mon cerveau n’est pas toujours d’accord avec cette affirmation, mon corps, lui, me le fait sentir. C’est pourquoi j’ai fait le choix conscient de prendre moins de clients et de vivre plus simplement mon rêve entrepreneurial.
Le yoga pour mieux comprendre les signaux
Depuis que je pratique le yoga plus assidûment, j’ai compris que le corps humain est une machine absolument phénoménale. Elle nous envoie des signaux chaque jour, du matin au soir. Parfois le message est subtil, d’autres fois il est plus violent. Chaque bobo a sa raison d’être et nous envoie le message que quelque chose doit changer dans notre façon de vivre.
Maintenant que je connais ce grand pouvoir, je profite des vacances pour être encore plus à l’écoute des besoins de mon corps, de ses signaux, de son pouvoir. C’est uniquement de cette façon que j’arrive à ralentir, enfin. Pour mon bien et celui de mes p’tits.
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