Comment te sens-tu quand une personne exprime des émotions fortes? Mal à l’aise? Tu veux fuir? Tu ne sais pas quoi dire? Comment réagis-tu quand quelqu’un est en colère contre toi? Attaques-tu verbalement? Te sauves-tu? Comment gères-tu le stress des gens autour de toi? Les aides-tu à se calmer? Perds-tu tes mots quand quelqu’un est triste? As-tu tendance à dire à l’autre quoi faire pour se sortir d’un problème?
Les relations humaines amènent leur lot de situations inconfortables. On ne sait parfois pas comment réagir. Pourtant, l’être humain qui vit un moment difficile a besoin de trois choses : reconnaissance, écoute et empathie.
Reconnaissance
La reconnaissance consiste à accorder de la légitimité à ce que l’autre vit. Nous avons tous une réalité différente. Même si ce que l’autre vit nous semble banal, il se peut que ce ne soit pas le cas pour cette personne. Elle mérite donc qu’on lui accorde de l’intérêt en l’écoutant.
Écoute
Écouter ne consiste pas seulement à entendre… On veut plutôt parler d’une écoute active : avoir une posture d’ouverture et un regard bienveillant, reformuler les propos, hocher la tête ou utiliser des phrases d’approbation (hum, oui, bien sûr…), poser des questions du genre « Qu’est-ce qui t’inquiète, te rend triste, te met en colère… », demander ce qu’on peut faire pour aider et accepter les silences. Ceux-ci peuvent parfois faire peur, mais ils sont souvent nécessaires pour que la personne retrouve son calme. Profitez-en pour respirer profondément et vous connecter à votre empathie. ☺️
Empathie
Vous serez empathique si vous vous mettez à la place de l’autre et percevez ce que la personne ressent. Cela ne veut pas dire de vivre les mêmes émotions et de souffrir avec l’autre, mais plutôt de comprendre ce que l’autre vit sans la juger. Laissez-vous imprégner dans le monde de l’autre le temps nécessaire sans juger et sans donner votre avis.
En se sentant comprise, soutenue et aimée, la personne qui vit une souffrance pourra plus facilement s’en libérer. Le but de l’aidant(e) n’est pas nécessairement de faire quelque chose, mais plutôt d’être présent(e) pour la personne souffrante.
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