Sais-tu écouter les autres quand ils vivent des émotions fortes?

Comment te sens-tu quand une personne exprime des émotions fortes? Mal à l’aise? Tu veux fuir? Tu ne sais pas quoi dire? Comment réagis-tu quand quelqu’un est en colère contre toi? Attaques-tu verbalement? Te sauves-tu? Comment gères-tu le stress des gens autour de toi? Les aides-tu à se calmer? Perds-tu tes mots quand quelqu’un est triste? As-tu tendance à dire à l’autre quoi faire pour se sortir d’un problème? 

Les relations humaines amènent leur lot de situations inconfortables. On ne sait parfois pas comment réagir. Pourtant, l’être humain qui vit un moment difficile a besoin de trois choses : reconnaissance, écoute et empathie

Reconnaissance

La reconnaissance consiste à accorder de la légitimité à ce que l’autre vit. Nous avons tous une réalité différente. Même si ce que l’autre vit nous semble banal, il se peut que ce ne soit pas le cas pour cette personne. Elle mérite donc qu’on lui accorde de l’intérêt en l’écoutant.

Écoute

Écouter ne consiste pas seulement à entendre… On veut plutôt parler d’une écoute active : avoir une posture d’ouverture et un regard bienveillant, reformuler les propos, hocher la tête ou utiliser des phrases d’approbation (hum, oui, bien sûr…), poser des questions du genre « Qu’est-ce qui t’inquiète, te rend triste, te met en colère… », demander ce qu’on peut faire pour aider et accepter les silences. Ceux-ci peuvent parfois faire peur, mais ils sont souvent nécessaires pour que la personne retrouve son calme. Profitez-en pour respirer profondément et vous connecter à votre empathie. ☺️ 

Empathie

Vous serez empathique si vous vous mettez à la place de l’autre et percevez ce que la personne ressent. Cela ne veut pas dire de vivre les mêmes émotions et de souffrir avec l’autre, mais plutôt de comprendre ce que l’autre vit sans la juger. Laissez-vous imprégner dans le monde de l’autre le temps nécessaire sans juger et sans donner votre avis.

En se sentant comprise, soutenue et aimée, la personne qui vit une souffrance pourra plus facilement s’en libérer. Le but de l’aidant(e) n’est pas nécessairement de faire quelque chose, mais plutôt d’être présent(e) pour la personne souffrante. 

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Martine De Grandpré

Martine De Grandpré

Ma soif d’apprendre s’est manifestée par de longues études : baccalauréat en enseignement du français au secondaire, maîtrise sur le transfert des apprentissages, doctorat en communication orale chez les enfants et postdoctorat en gestion des émotions. Mes plus grands apprentissages ont toutefois été réalisés grâce à mes deux enfants et à mon conjoint. Ils m’ont fait prendre conscience que j’avais besoin de ralentir pour être ce à quoi j’aspirais. Le chemin vers le yoga et la méditation s’est alors ouvert devant moi.

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