Lorsque j’ai lancé mon entreprise de services linguistiques en 2018, j’étais absolument incapable de refuser un contrat. À ce moment-là, j’avais besoin de l’argent supplémentaire que ces contrats impromptus m’apportaient. Mais surtout, j’avais une peur bleue qu’en refusant une demande, plus personne ne fasse appel à moi dans le futur. À force de toujours dire oui, la charge de travail s’est avérée immense, jusqu’à prendre toute la place dans notre vie de famille. Je travaillais toute la journée, j’arrêtais quelques heures pour faire souper les enfants puis dès qu’ils étaient au lit, je me remettais à l’ouvrage jusqu’aux petites heures de la nuit.
Résultat?
J’étais complètement épuisée, évidemment. Il n’y avait plus de place pour les sorties amusantes ou pour faire les choses que j’aime en dehors du travail. C’était évident que je ne tiendrais pas la route encore bien longtemps! En y réfléchissant, j’ai compris que plusieurs mandats ne convenaient pas à mes aspirations et à mes valeurs. Je les avais acceptés par peur du manque, et non par intérêt réel envers ces projets. Ce qui est dommage pour moi ET mes clients. Le slowpreneuriat a donc commencé à prendre tout son sens…
D’abord, qu’est-ce que le slowpreneuriat?
Pour moi, le slowpreneuriat est une façon différente de travailler et d’être une entrepreneure. Il s’agit de prendre en considération mon énergie, mes valeurs et l’impact de ma contribution dans l’équation. Je n’ai plus envie de travailler pour des gens qui ne respectent pas mes délais ou la valeur de mon temps. Au contraire, je choisis de m’entourer de personnes qui priorisent aussi l’équilibre et la saine gestion du temps et des soi-disant urgences.
Le slowpreneuriat me permet de respecter mon rythme et celui de ma famille. J’ai envie d’être une maman présente, qui peut se libérer facilement et immédiatement si le besoin est là. Cette liberté me semble maintenant absolument essentielle pour vivre une vie alignée et moins stressante.
Travailler mieux pour travailler moins
Notre société valorise énormément le fait d’être débordé. Pourtant, il existe une multitude de façons de travailler plus efficacement afin, éventuellement, de travailler moins. Pour ma part, j’ai arrêté d’accepter les contrats en bas d’un certain montant. Ils me demandaient trop de temps pour ce qu’ils rapportent réellement à la toute fin. J’ai aussi délégué plusieurs tâches pour me concentrer sur ce qui apporte le plus de valeur à mes clients.
Le slowpreneuriat permet aussi de se recentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire soi-même. Si cela peut sembler égoïste, prendre soin de soi au quotidien et respecter ses limites est la seule manière de demeurer efficace. Je ne serai pas utile à mes clients si je tombe d’épuisement! Et comme mon travail requiert de la créativité, j’offre le meilleur de moi lorsque je suis calme et en présence.
Aujourd’hui, je gagne bien ma vie tout en passant moins d’heures devant mon ordinateur. En plus d’apprécier davantage chaque moment passé à travailler, je ne suis plus en état de manque. Je sais que je ne manquerai de rien, puisqu’à mon sens, on peut constamment repenser notre façon de vivre pour mieux choisir où va notre argent.
Et ainsi, on arrive à travailler dans le plaisir et l’abondance, sans s’épuiser.
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